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Notre programme

A L T E R N A T I V E   LA   C H Â T R E

 

PROJET DE PROGRAMME DE MANDATURE

POUR LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET

CITOYENNE À LA CHÂTRE

 

Un collectif citoyen s’est constitué à la Châtre à l’automne 2019 dans la perspective des élections municipales , encouragé par nos voisins du pays de la Châtre en Berry .

Il a travaillé sur un diagnostic, discuté des enjeux et propose des orientations et un programme de mandature.

Nous avons annoncé notre volonté dans un tract portant sur les valeurs et nos engagements (décembre 2019)

Une balade urbaine a été organisée le 29 janvier dernier dont nous avons tiré les conclusions collectivement et devant la presse.

Une liste s'en est dégagée. La profession de foi est aboutie et un 4 pages programme avec la liste sera diffusé fin février prochain.

Ce collectif s’appuie également sur l’expérience accumulée par des élus locaux sortants et l’engagement associatif et quotidien de nombre de ses membres.

Il entend poursuivre son action aux côtés des élus qui auront besoin de notre soutien, de notre vigilance et de nos réflexions

Préambule :

La situation démographique, économique et sociale de notre commune n’est pas bonne ; déjà en 2014, certains d’entre nous avions alerté de manière documentée sur un état des lieux peu en phase avec la qualité de vie perçue et les discours lénifiants des décideurs locaux.

Le non-cumul des mandats enfin à l’œuvre, une réflexion de long terme sous exigence légale ont ouvert un espace de discussion ; le drame de Fenwal et plus récemment la situation de l’abattoir, qui rompt l’équilibre de la communauté de communes comme les menaces sur l’hôpital et plus généralement les services de santé ont provoqué une série de chocs.

Les rentes de situation héritées des années 60-70 et des investissements des années 90 et 2000 mal calibrés ne permettent pas de préserver l’avenir : une autre époque s’est ouverte

Il ne s’agit pas seulement de communiquer sur une politique qui serait bonne, mais mal connue notamment des élites parisiennes ou de se plaindre de l’asphyxie des campagnes par les villes; Ou encore de croire en une solution miracle qui viendrait d’un gros employeur, d’un promoteur, de la fibre optique ou de l’extension des surfaces commerciales en périphérie.

Il est temps d’ouvrir les yeux sur la vacance commerciale et de l’habitat et de mettre les moyens humains et techniques pour renverser la tendance.

Il est temps de refaire la ville sur la ville et de valoriser son patrimoine qui ne doit pas seulement être le creuset de la nostalgie et de l’image : c’est de vie et de paix dont nous avons besoin ; une reconquête du centre-ville, moins de pollutions (camions ), des circulations apaisées pour tous (donc des trottoirs dignes de ce nom) .

Une autre liste s’est constitué hors du sillage du maire sortant : elle parle de déclin, mais nous attendons de voir les solutions proposées.

Aujourd’hui, il nous faut changer de registre, cesser d’affirmer que nous allons stopper le déclin démographique en négligeant l’habitat existant et pensant construction neuve (sans d’ailleurs porter la transition énergétique) et faire « un beau détour » dans nos têtes  :

-en portant un constat lucide et ouvert

-en montrant les potentialités du tissu entrepreneurial, social et environnemental de notre territoire et de ses acteurs

-en proposant des solutions innovantes, inspirées de bonnes pratiques

-en utilisant les outils et financements existants pour mener une politique globale et cohérente plutôt que de rester au bord du chemin

-en portant une animation territoriale active et cohérente

Cela nécessite de la part des élus curiosité, effort, détermination, formation et écoute de la population, travail partenarial et coopératif et utilisation des meilleures compétences .

La Châtre 4416 habitants en 2011 et 4278 en 2016 au recensement(43% de plus de 60 ans )

répartis en 2217 ménages dans 2851 logements.

47 % retraités ; 50% de ménages de une personne

L’aire urbaine compte 8511 habitants

répartis en 4121 ménages dans 5226 logements.

La Châtre est également une ville touristique. Son aire urbaine accueille :

4 hôtels, totalisant 68 chambres

2 campings totalisant 133 emplacements.

 INSEE (site internet ville)

2719 emplois sur la commune et 3746 emplois sur l’aire urbaine).

 L’agriculture  38 emplois (146 sur l’aire urbaine),

 l’industrie manufacturière 180 emplois (575 sur l’aire urbaine),

 la construction 221 emplois (313 sur l’aire urbaine),

 les administrations publiques, l’enseignement, les métiers de la santé

1093 emplois (1286 sur l’aire urbaine) : 300 emplois en moins entre 2011 et 2016 sur la zone urbaine

Chômeurs : 12.7% (2016) Taux de pauvreté : 20% dont 30% chez les locataires

2839 résidences dont 182 résidences secondaires et 463 logements vacants

51% 4 pièces et plus 47% locataires (26.8% en HLM)

80 décès par an ; 25 naissances

I- Accueil à la Châtre, attractivité et aménagement du territoire.

Peut-on rester un des plus beaux détours de France avec une accélération de la vacance commerciale et de l’habitat (18 et 15%) ?

La Châtre comme pôle urbain a une forte composante en services privés et est un gros employeur public (hôpital, écoles, mairie/communauté de communes et pays …) ; et le le siège de nombreuses associations.
Le maintien du volume et l’amélioration de la qualité des services publics est une clef de l’attractivité.

Le constat lucide et ouvert, déjà porté en 2017 par les élues sortantes de l’opposition à l'occasion du débat sur le Plan Local d'Urbanisme (PLU) souligne une démographie décroissante(moins 240 habitants en 5 ans ) , est en parfaite contradiction avec les projections de 5000 habitants à 2030, même corrigées à 4700 en 2035 par le Maire sortant. Le maintien de la population est un objectif premier : donnons-nous en les moyens !

Trop de dépenses publiques d’investissement menées sur la Châtre conduisent à des coquilles vides (ateliers d’artistes…) et ne sont pas réfléchies en terme de fonctionnement !

Les investissements sont menés souvent en fonction d’opportunités de financement sans vision globale de l’exploitation, ni cohérence et les travaux ne sont pas toujours pilotés et de qualité .

Des difficultés lourdes sur des projets anciens (piscine, abattoir, gestion de l’eau…) ou des choix récents réduisent les marges de manœuvre sinon obèrent l’avenir et donc nos capacités d’accueil .

La fragilité de l’hôpital et des services de santé méritent une mobilisation générale .

La tendance générale est à la construction de bâtiments neufs (habitation, commerces, industrie). On trouve normal de laisser à l’abandon ou de détruire des maisons ou des immeubles construits un demi-siècle plus tôt.

Devant les pavillons construits dans les années 60-80, sinon plus récemment, en milieu de parcelles de petites superficies , d’une durée de vie en bon état ne dépassant pas 40 ou 50 ans.

Presque toutes les villes de France disposent dans leur centre d’un parc immobilier conséquent de bâtiments vieux de un ou plusieurs siècles qui, eux, tiennent encore parfaitement debout et pourraient reprendre une nouvelle jeunesse.

Ils sont, certes, de plus en plus fréquemment abandonnés au profit de la périphérie et du bâti neuf, mais encore tout à fait susceptibles d’être réhabilités. La Châtre, qui figure parmi « les plus beaux détours de France » est exactement dans cette situation.

Quant aux bâtiments industriels ou commerciaux, ce sont des structures métalliques préfabriquées, souvent sans cachet ou recouvertes de couleurs criardes, sans végétalisation des parkings ou sans présence de système économie d'énergie (ENR), souvent vouées à l’abandon;

Un cri général et unanime se fait entendre sur « nos entrées de villes devenues laides » ; la vacance commerciale et de logements explose

Faut-il vraiment que tout soit facile, rapide, pas cher, éphémère, disgracieux ?

La situation de l’emploi dans le bâtiment est à regarder de près depuis la fin de l’embellie du marché immobilier en 2009 ( impact de la crise de 2008 jusqu’à aujourd’hui, tarissement de la venue de retraités et d’étrangers..), sans relais suffisant sur l’entretien rénovation par rapport à la construction neuve -encore mise en avant dans la délibération de lancement du PLU en 2011 -.

Il nous faut nous pencher sur des dossiers majeurs et emblématiques d’une fuite en avant :

Travaux avenue d’Auvergne :

Indispensable de savoir qui paie les gros travaux d’aménagement en cours : a priori le privé ; mais 75000 euros de marché attribué à ATRS lors du dernier CM de mandature ) ; quel est leur montant ? et quels vont être les loyers et la rentabilité (cf exemple de l’ancienne halle ) ? Et quels sont les apports de la COM Co ou de la ville ? il y a là des questions à préparer, et a minima informer sur le permis de construire et le projet de manière transparente.

Difficile d’arrêter le projet à ce stade . Mais il nous faut limiter les dégâts et porter le débat au sein de la communauté de communes sur les zones périphériques et auprès de l’état et de la CDAC (Commission départementale d'aménagement commercial) et appliquer les orientations du SCOT récemment arrêté qui prévoit la limitation des grandes surfaces.

Quels types d'emploi au bout du compte ? Travailler sur l’insertion par l’économique avec les employeurs de la zone avenue d’Auvergne .

Quel coût pour la municipalité sur ce projet privé ? (voir marché ATRS voté au dernier conseil municipal de la mandature )

Quelles inflexions possibles (ENR, végétalisation, circulations douces…) ?

Notre engagement est de stopper la baisse de population et donc maintenir une population d'au moins 4000 habitants ; pour ce faire, voici nos orientations :

A. L’accueil (nouveaux arrivants, familles, tourisme ) pose la question de l'emploi, du logement , de l’école, de la santé, du tourisme comme de la mobilité

La question de l’accueil est liée à celle de l’image : nous avons besoin d’y voir plus clair globalement avec nos partenaires institutionnels et les acteurs locaux, compte-tenu de la détérioration de la situation économique, sociale, et de l’habitat.

Il nous faut également nous appuyer sur l’office de tourisme, dont la ville doit porter les ambitions auprès de la communauté de communes, et la maison de George Sand .

L’image de la Châtre est en effet très liée à celle de Georges Sand, locomotive touristique.

Le tourisme est une compétence déléguée à la Communauté de Communes la Châtre /Ste Sévère depuis 2002. La Châtre doit donc travailler en étroite collaboration avec tous les acteurs touristiques pour créer une dynamique collective pour sa promotion mais surtout afin de participer à un développement touristique territorial cohérent.

Elle doit véhiculer une image dynamique et accueillante afin d'inciter les touristes à séjourner dans notre belle région. Les événements musicaux et littéraires permettent de fidéliser la clientèle, qui à terme pour certain décident de s'installer définitivement à la Châtre et dans les communes limitrophes.

Le patrimoine naturel et culturel du pays est un atout indéniable à consolider auprès des futurs touristes mais aussi auprès de la population locale. La tendance vers l'éco tourisme et le tourisme vert ne peut qu’accentuer notre choix de la valorisation du bocage, de l'itinérance douce tel que des parcours vélo, VTT ou randonnée.

Il est donc important que la Châtre renforce son attractivité : pour cela, la Châtre se doit de montrer l'exemple. Aménager une entrée de ville - carrefour du lion d'argent - qui donne envie de franchir le pont du lion d'argent et de découvrir la ville. Renforcer l'image du territoire en soutenant la candidature du territoire au label "Pays d'art et d'histoire" et "PNR". Mieux accueillir les pèlerins de Compostelle en aménageant un accueil Pèlerin (logement) qui sont de plus en plus nombreux à traverser la Ville. Améliorer l'aménagement de l'aire de camping car place du champ de foire.

Avoir une vraie politique de communication en cohésion avec les acteurs touristiques et culturels pour être reconnue comme destination touristique au-delà de la région Centre : réalisation de vidéos de promotions. Travailler avec les habitants - enfants, adolescents, adultes - pour que chacun soit fier de sa région. Mener une politique de sensibilisation au bocage, à l'offre de l'itinérance douce sur le territoire, proposer des visites guidées pour les habitants pour qu'ils en deviennent les ambassadeurs, rencontre entre acteurs touristiques / Culturels et habitants. Événementiels à développer pour avoir un coup de projecteur sur la ville : soutenir les événements sportif comme le Trail des rives de l'Indre, le festival du Son Continu...

Pour que le riche patrimoine culturel et naturel ne soit plus une découverte mais une évidence pour les touristes et les habitants, La ville de la Châtre en tant que ville centrale du territoire doit avoir la volonté d'une communication forte en cohésion avec l'ensemble du territoire vers l'extérieur.

Il nous faut enfin avoir une vision ouverte de l’accueil touristique -qui est pour l’essentiel de court séjour- : il doit ouvrir sur des atouts majeurs proches (Neuvy Saint Sépulchre Argenton, Chateaumeillant, musée d’Issoudun, Noirlac et Château de Meillant… ) : le sud Berry a un sens sur le plan physique et patrimonial qui dépasse la communauté de communes.

B. Créer de l’emploi local non délocalisable

Il nous faut promouvoir des projets locaux moteurs bien conçus en amont en privilégiant le recours à des entreprises aptes et désireuses de monter en compétence. Ce qui suppose de renforcer le tissu local en concertation avec les professionnels.

Pour cela, il faut que les entreprises locales, les professions libérales comme les particuliers soient incités par les élus à aller de l’avant et à croire en l ’avenir.

C. Requalifier le cœur et le centre de notre ville

Le centre-ville comprend l’hyper centre et les quartiers centraux dont l’extension du 19è impactée par les circulations de camions : ne pas hésiter à employer ce terme de Centre-Ville qui n’existe pas ou à la marge dans le PLU et dans le discours du Maire sortant et du député.

S’appuyer sur les travaux d’ Olivier Razemon (cf ; comment la France a tué ses villes. Édition : l'écopoche)

D.Refuser l’implantation de nouvelles grandes surfaces commerciales en périphérie ; et corriger le Plan local d’urbanisme en conséquence. Améliorer fortement l’habitat, développer des commerces de proximité.

  • Un projet intégré et défendu dans une démarche de type cœur de ville ambitieuse portant sur habitat privé, locaux publics, commerces, circulation ; logement social en acquisition amélioration ; projet spécifique (place du marché notamment et éco-hameau)

-Programme de mandature :

1. créer un centre de formation et d’information innovant d’envergure nationale en milieu rural

Le besoin de professionnels du bâtiment en éco-rénovation du bâti ancien est gigantesque dans la France entière.

Face au constat de la faible durée de vie de la plupart des bâtiments construits depuis les années 70 et à l’emploi sans retenue de matériaux peu durables laine de verre ou de roche, alors que la fibre de bois ou la ouate de cellulose présentent des qualités autrement supérieures, mais sont boudés pour des raisons financières artificiellement entretenues, l’opportunité de créer à La Châtre un centre de formation professionnelle innovant d’envergure pour les activités du bâtiment est une nécessité et doit devenir une évidence.

Il aurait pour vocation :

  • la rénovation du bâti ancien à partir de matériaux bio-sourcés, respectueux de l’environnement et pourvoyeurs d’emplois locaux ;

  • la construction neuve d’habitations et de bâtiments éco-responsables

La création d’un centre de formation et d’information innovant dans ces domaines, d’envergure nationale, pourrait être une ambition sérieuse pour La Châtre.

Pour assurer une montée en compétence en milieu rural et dans les petites villes en vue d’une indispensable « transition énergétique » qui tarde trop, des qualifications artisanales (RGE, Reconnu Garant de l'Environnement) ont été mises en place depuis quelques années. Elles sont accessibles individuellement aux artisans qui le souhaitent. Mais nécessitent un soutien par une politique publique active.

 Des initiatives locales appuyées sur les ressources locales (agriculteurs, bocage) sont à souligner avec l’utilisation de la biomasse, et la mise en place de petits réseaux de chaleur : Saint-Plantaire, Crozon… encore trop peu nombreuses ; ou tout récemment CTE sur Berry Grand Sud avec un volet bocage et habitat

  • Installation sur place des personnels formateurs

  • Présence sur place pendant la durée des formations de stagiaires venus de partout, et renouvellement constant au fil des ans

  • Incitation à former les plus jeunes ouvriers, auprès des entreprises locales

  • Retombées économiques pour la ville

  • soutenir le centre de formation FO.RE.PA.BE déjà existant

  • réunir les artisans et entreprises du bâtiment et élaborer un projet et un programme d’action à partir d’un diagnostic partagé qui sera soumis à l’État , au comité régional (CR) et au département

  •  S’inspirer de ce qui existe déjà et travailler sur le projet avec les entreprises locales, la chambre des métiers et la région

Un certain nombre d’établissements existent déjà en France pour satisfaire ce besoin, mais forcément infiniment trop peu nombreux à l’heure actuelle. C’est sur de cette pénurie que nous pourrions profiter. Partout, des immeubles et des maisons sont à rénover. Des nouvelles compétences sont nécessaires. La Châtre, équipée d’un tel centre de formation, pourrait drainer une partie de la demande, et/ou la susciter.

La situation géographique centrale de notre ville en France constituera un argument de recrutement crédible, pour autant que les conditions d’accueil et d’hébergement soient améliorées.

La valorisation de nos ressources locales sera créatrice d'emplois, de conditions favorables au maintien de la population et à l'accueil de nouveaux habitants.

2) une politique de l’habitat forte:

-un urbanisme humain, des éco-quartiers de maisons mitoyennes, ou de petits immeubles conçus autour des plus récentes avancées, dans le souci des économies d’énergie, de récupération des eaux de pluie, du jardinage productif en aliments biologiques, pour la consommation familiale ou locale.

Il est temps de faciliter la tâche des particuliers pour les travaux d’économie d’énergie.

La rénovation est un facteur de relance du bâtiment qui a particulièrement souffert de la crise dans notre région .

Un projet pour la réhabilitation de l'existant avec une politique d'isolation, d'économie d'énergie et de construction d'éco-quartiers dans la ville est indispensable.

- Des « maisons inter-générationnelles » (logements dont le rez-de chaussée accueille des personnes âgées et l’étage, une famille d’aidants) viendront compléter cette vision d’un urbanisme d’avenir.

3)Un Projet Cœur de ville :

Avec une approche intégrée : ORT, OPAH habiter mieux , rénovation des HLM, une OAP (opération d’aménagement prioritaire ) transversale dans le PLU

-Mettre en place un comité de pilotage Centre-Ville et définir avec les partenaires institutionnels et les acteurs privés motivés une ingénierie de projet : viser un programme Etat-CDC-ANAH 

- Etablir un diagnostic partagé, et pas uniquement sur le centre-ville,

- Définir les territoires d’intervention : l’O.R.T. (pour Opération de Revitalisation Territoriale). C’est majoritairement dans ces périmètres que les actions prendront place.

- Définir des actions sur les différents points (logement, commerce, culture, mobilité, activité économique),

- Etablir un plan de financement avec les services de l’Etat, les collectivités territoriales et les acteurs privés, - Réaliser les actions,

- Mesurer les effets des actions engagées

Mettre les compétences au sein de la mairie ; vers un manager centre-ville ?

-Restructurer/ rénover/ sécuriser la place du marché : pour en faire un cœur de ville accueillant, vert, favorable au commerce et à la déambulation des piétons.

  • Déployer un plan ambitieux de rénovation du bâti en centre-ville (habitations et commerces).

  • Améliorer et augmenter les circuits et les horaires du minibus

  • Soutenir les animations commerciales du centre et améliorer la propreté de la ville y compris avec des actions collectives (« marches propres »).

  • Stopper la croissance puis réduire le nombre des poids lourds en transit aux abords du centre, et leur circulation incessante aux abords du centre ville. Ils aggravent la situation économique de la ville et détériorent son cadre de vie, lourdes et nuit gravement à la santé des riverains. Nous demanderons la mesure des pollutions chimiques et sonores, et agirons pour maintenir et préciser le comptage annuel des camions et autres véhicules sur les axes traversés.

  • prévoir une étude cœur de ville et l’étude place du marché avec un dispositif participatif mobilisateur (partenariat avec Etat et banque des territoires ; soutien de la région) ; recruter un manager centre-ville

  • Instaurer une monnaie locale réservée aux commerces du centre-ville et au marché, ce qui permettrait de conserver une partie de la richesse locale au lieu de la laisser s’évader sur les marchés internationaux.

  • encouragement des bailleurs sociaux à l’acquisition amélioration et à la rénovation des HLM anciens

4) La mobilité

Camions : Mesures de sécurité « de compensation » après abandon du contournement : cette annonce du Conseil départemental(CD) doit être regardée de près et déboucher sur un accord ville -CD explicite et public , incluant des mesures contre la pollution

  • Stopper la croissance puis réduire le nombre des poids lourds en transit aux abords du centre, et leur circulation incessante aux abords du centre ville. Ils aggravent la situation économique de la ville et détériorent son cadre de vie, lourdes et nuit gravement à la santé des riverains. Nous demanderons la mesure des pollutions chimiques et sonores, et agirons pour maintenir et préciser le comptage annuel des camions et autres véhicules sur les axes traversés.

 

La classification des voies empruntées par le flot de camions sur des quartiers XIXè (correspondant à une période de prospérité comme de progressisme avec G.Sand, E.Périgois et J.Vasson ), est du ressort de l’Etat ; l’abandon du contournement après des propositions peu convaincantes du conseil départemental , invite à se battre pour rester un des plus « beaux détours de France » !

Il nous faudra promouvoir et participer à un groupement des villes touchées par ce phénomène

  • Interconnexion : revoir les horaires de Remi (par rapport aux intercités notamment)

  • Prendre en compte l’étude mobilité menée par le pays dans la foulée du SCOT

5. développer de manière cohérente avec les partenaires région, ADEME et Etat une politique publique de sobriété énergétique et limiter les pollutions ; montrer l’exemple sur les bâtiments publics

  • Créer un site pilote d’habitat groupé constitué de maisons dites « passives », attractives pour l’installation de nouvelles familles (éco-hameau, proche du centre-ville)

  • Rénover les bâtiments publics (salle des fêtes, hôtel du Chevalier d’Ars, bibliothèque, MJCS). Maîtriser l’éclairage public ; investir dans des véhicules communaux électriques

  • Installer une chaudière collective à bois déchiqueté pour chauffer les bâtiments publics , en vue de réduire les dépenses liées au chauffage et de consommer une ressource locale.

  • Expérimenter la rue nationale piétonne les samedis en période estivale.

  • Développer les voies et zones cyclables et piétonnes

  • Inciter les bailleurs sociaux, les particuliers, les commerces, les entreprises et à la rénovation des logements. Et à la récupération des eaux de pluie et leur recyclage

  • Favoriser les moyens techniques les moins polluants de production locale et durable de l’électricité, tant au niveau des particulier que des bâtiments publics

  • revoir la signalétique ; indiquer par exemple pour le stationnement : pour le marché les possibilités très proches  ; enlever le panneau clinique du Boischaut… ; repositionner les plans de la ville …

  • Bornes électriques : 2 bornes dont une rue jean Moulin semble-t-il en panne ; bornes installées par le SDEI (syndicat départemental d’électricité plutôt riche et qui s’occupe de la Transition énergétique dans un département qui ne fait rien en la matière).Les sites de borne ne sont pas cartographiés hors site SDEI , ce qui n’est pas terrible pour des gens de passage ! Bornes peu utilisées ; pas de véhicule électrique à la mairie

-Mesures immédiates et conservatoires

il nous faut donner plus de visibilité sur les objectifs du PLU , mieux utiliser les procédures et les programmes : OPAH habiter mieux, PIG du conseil départemental, rôle de l’ADEME, de l’ADIL et de la banque des territoires .

Revoir le CRST et balayer ses actions dans une vision dynamique pour la transition écologique

Faire le point sur le COT ENR

 

1,Audit des projets d’investissement de la commune et de ses infrastructures :

Le maintien d’un cadre de vie agréable passe par une mise à plat des projets , y compris des projets immobiliers récents

2,Création d’une commission économique extra-municipale de l’entretien rénovation avec les acteurs locaux (renforcement des compétences locales, programme d’action, Voir l’atelier menuiserie au lycée)

  • revisiter le CRST et proposer des actions pertinentes dans le cadre contractuel

  • faire le point sur le COT ENR avec son référent et l’ADEME

Encourager les entreprises qui recrutent.

3,- Réduction des dépenses de chauffage pour investir dans la transition énergétique de l’habitat

4,- installation d'une chaudière à bois déchiqueté et d’un réseau de chaleur ; rénovation et isolation des bâtiments publics

5- Insérer dans le PLU un plan d'investissement de circulations douces, de réfection-aménagement des trottoirs-et sur la mandature avertir la CDC, qui arrête le PLU, des conditions nouvelles du programme de l'habitat.

6- reprendre dans les premiers mois de mandature la PPI-programmation pluriannuelle des investissements très sommaire à la ville ) et faire un bilan des opérations d’investissement (revisiter le projet et les marchés de travaux avenue d’Auvergne ; donner les informations sur le projet de résidence senior et le projet immobilier place du champ de Foire (qui devra être exemplaire) .

7-Reprendre le PLU et lancer un marché complémentaire sur le PLU

Si la documentation est riche , elle commence à dater , et notamment la crise démographique, l’apport migratoire versus déficit naturel , la situation de l’emploi , de l’habitat , la pollution atmosphérique (on cite les chiffres de la station de Châteauroux sud !), la climatologie avec els sécheresses et les canicules récentes, sont à actualiser

Le diagnostic doit être complété

Les enjeux doivent être repris et par conséquent le PADD doit inclure le Centre-Ville et une OAP dégagée pour un écohameau (regarder si cela est envisageable derrière MJC)

On est dans l’hypothèse d’ un PLU remis à l‘enquête publique en 2021 en cohérence avec le PLUI ; cela suppose d’écrire dès l’élection à la communauté de communes qui arrête le PLU pour l’avertir de notre volonté et de se rapprocher des financeurs (état, banque des territoires et région -via le CRST-

-Un diagnostic partagé sur les commerces  :

Selon les études de la fédération Procos, la vacance commerciale s’est accéléré dans les années 2000. La strate des villes de moins de 100000 a un taux de vacances commerciales de 12% ; elle est de 18% environ sur la Châtre selon le comptage effectué dans la balade urbaine de fin janvier. Il conviendra de reprendre et d’affiner le diagnostic et de le partager avec les acteurs locaux ; les documents de CEREMA (étude 2019) comme ceux de PROCOS soulignent qu’il y a danger pour le centre-Ville quand le taux de vacances dépasse 15% : nous y sommes et c’est le moment choisi pour étendre la zone de l’avenue d’Auvergne !

-Elaborer un programme de mandature de réfection-aménagement de trottoirs (suite diagnostic balade urbaine)

8-OPAH : habiter mieux

Quels sont les chiffres de travaux sur la Châtre dans la dernière convention 2012-2018 ? il nous faudra pallier l’absence de travail d’analyse de la mairie, et développer une approche qualitative avec un regard sur la transition énergétique . Ce regard existe au moins dans les bureaux des administrations de l’état .

On voit ce qui attend une équipe municipale volontaire avec des données pas toujours disponibles , des analyses pas faites ou pas exploitées, et la « conservation de la poussière sous le tapis » (ne parlons pas des problèmes ou des obstacles rencontrés!) et le manque de coopération collective entre les niveaux commune/pays sinon CDC.

9-HLM : la demande est faible sauf sur les opérations neuves qui siphonnent la demande ; le sens et la conception des projets doit être débattus et suivis

Cette situation de déséquilibre dans le parc existant est dangereuse, car cela conduit à la détérioration et à la stigmatisation du parc des années 60 et 70 qui doit être rénové .10-Se lancer avec la com co dans un PLH(par avenant au PLUI ?)

11-Imposer des normes en matière de végétalisation , d’ENR et de circulations douces sur les zones périphériques au moins . Pas fait par l’archi qui a fait l’extension du super U ; et pas d’exigence de la ville

Des financements pourront être obtenus sur les études , mais c’est sur la base d’un projet, d’une demande du Maire et d’un passage en CM avec une écriture de CC (cahier des charges )

Sur les programmes, il faut aller revisiter la programmation pluriannuelle du CRST du pays pour voir si les bifurcations/changements ) peuvent être faites sans trop de difficulté

Appuis à envisager : enquête propre type balade urbaine sur vacance retour étudiants amenés par Y.Dauge ; CAUE ?, stagiaires master aménagement-habitat à Tours , Insa Bourges , financements d’ingénierie banque des territoires sur extension programme cœur de ville aux petites villes en 2020, CRST , programme d’étude de rénovation de bâtiments publics par la région, programme COT ENR ADEME pour chaufferie biomasse…

Formation des élus et des cadres sur habitat -urbanisme (cf territoires conseil…)


2.Porter une attention particulière  à la qualité des services

 

Portrait social du pays de la Châtre (base document CLS-contrat local de santé-)

Le taux de scolarisation des jeunes de 18-24 ans du Pays de 32,6% est inférieur à celui de l’Indre (36,4%) et nettement inférieur aux taux retrouvés au niveau régional (46,3%) et national (52,1%). En 2012, 27,4% de la population des 15-64 ans non scolarisés du Pays n’ont pas de qualification ou un faible niveau de formation (aucun diplôme ou uniquement le certificat d’études primaires, le BEPC ou le brevet des collèges). Parallèlement, 18,0% de la population non scolarisée de l’agglomération est titulaire d’un bac+2, soit une proportion inférieure là encore. De manière générale, et sur l’ensemble des territoires, entre 2007 et 2012, les taux de personnes sans qualification ou ayant de faibles niveaux de qualification ont diminué, tandis que le taux de titulaires d’un bac+2 a augmenté

En 2012, le taux de pauvreté du pays de La Châtre en Berry est de 15,7 %. Ce dernier est supérieur à celui retrouvé au niveau départemental, régional et national (respectivement 14,3 %, 12,3 % et 14,3 %).

Les taux sont les plus élevés chez les personnes de moins de 30 ans (20,9 %), mais aussi chez les plus de 75 ans (17,1 %), ce qui diffère des autres niveaux de comparaison. Les taux sont les plus faibles chez les personnes de 60 à 74 ans (10,7 %). Jusqu’à 40 ans, les taux de pauvreté sont comparables entre le Pays et les autres territoires de références. Au-delà, ils sont supérieurs dans le Pays.

Les allocations logement : Fin 2013, plus de 50% des allocataires du pays de La Châtre en Berry bénéficient d’une allocation logement (APL, ALS, ALF), soit une proportion comparable à celle observée au niveau régional (52,3%), mais inférieure aux niveaux départemental (56,0%) et national (54,2%). Au total 16,6% des ménages du Pays sont couverts par une allocation logement (20,1% dans le département, 20,5% en Centre-Val de Loire et 22,8% en France).

Structure de la population Les jeunes de moins de 20 ans représentent 18,5 % de la population du Pays et les 75 ans et plus représentent 15,9%. L’indice de vieillissement, rapport du nombre de personnes de 65 ans et plus pour 100 individus de moins de 20 ans, est plus élevé dans le Pays qu’au niveau départemental, régional et national avec 150,5 personnes de plus de 65 ans pour 100 jeunes de moins de 20 ans. La pyramide des âges du pays de La Châtre en Berry, au recensement 2012, présente une structure marquée par certains héritages historiques : classe creuse issue de la seconde guerre mondiale (déficit important de naissance), puis « baby-boom » et baisse de la fécondité après 1975. Le vieillissement de la génération du baby-boom va induire à moyen terme une augmentation du nombre de personnes âgées. On observe également que le nombre de jeunes de moins de 20 ans est extrêmement faible sur le territoire, ainsi qu’un déficit des jeunes de 20-29 ans, qui peut s’expliquer par le départ de jeunes réalisant leurs études supérieures. À l’horizon 2040, si les tendances démographiques se poursuivent, l’Indre gagnerait de la population du fait d’un apport migratoire de retraités, tout comme le Cher et le Loir-et-Cher. Concernant l’Indre, sa population n’augmenterait que de 5 000 habitants environ. En 2040, 33,7% de sa population serait âgée de plus de 65 ans contre 23,1% en 2007. Les effectifs des personnes âgées de 80 ans et plus (âge de la dépendance) devraient doubler durant cette période, passant de 5,6% de la population en 2007 à 11% en 2040.

Entre 2005 et 2013, près d’un tiers des décès masculins recensés dans le pays de La Châtre en Berry sont dus à un cancer (30,9 %). Les cancers les plus fréquents, quel que soit le territoire, sont les cancers de la trachée, des bronches et du poumon, les cancers de la prostate et les cancers colorectaux. Les décès par maladie de l’appareil circulatoire représentent 27,7 % des décès, quant aux décès par causes extérieurs de traumatismes et empoisonnements, ils représentent 7,3 % des décès.

Chez les femmes, les causes de décès sont par ordre de fréquence : les maladies de l’appareil circulatoire (principalement les cardiopathies ischémiques et maladies vasculaires cérébrales), les cancers et les causes extérieures de traumatismes et empoisonnements. Un tiers des décès recensés (34,9 %) est dû à des maladies de l’appareil circulatoire. Les cancers sont la deuxième cause de décès avec 21,4 % des décès du Pays. Les principaux cancers retrouvés sont les cancers du sein, le cancer colorectal et le cancer de la trachée, des bronches et des poumons. Les causes extérieures de traumatismes et empoisonnements représentent 4,8 % des décès.

Tous sexes confondus, la part des maladies cardiovasculaires dans le pays de La Châtre en Berry (31,0 %) est supérieure à celles observées aux autres niveaux. La part des cancers (26,6 %) est, quant à elle, comparable au département mais inférieur à la région et à la France.

Mortalité prématurée Pour la période 2005-2013 on recense en moyenne 65 décès prématurés annuels survenus sur le Pays de La Châtre en Berry, ce qui est comparable au département mais supérieur à la région et à la France. Une grande part de ces décès aurait pu être évitée en agissant sur les facteurs de risques individuels ou par exemple avec une prise en charge plus performante des systèmes de soins.

La prévention primaire constitue un levier permettant de diminuer l’incidence de cette mortalité évitable liée aux comportements à risque. Cela inclut notamment la consommation d’alcool, de tabac, les accidents de la route, le suicide et le sida. Ainsi pour, parmi les 65 décès annuels prématurés survenus sur le pays de La Châtre en Berry, on peut considérer que 21 décès prématurés auraient pu être évités par la prévention primaire, soit 32,9 % des décès prématurés.

Médecins :

Le territoire comporte 13 généralistes libéraux pour une densité de 44,9 pour 100 000 habitants. C’est inférieur à la moyenne départementale (68,0), régionale (75,4) et nationale (93,5). Au cours de l’année 2017, 7 d’entre eux prennent leur retraite. Le territoire étant déjà déficitaire en médecin généraliste, l’année 2017 marquera une situation critique en matière de désertification médicale. Concernant les médecins spécialistes, 5 exercent une activité exclusivement libérale dans le pays de La Châtre en Berry. Cela représente une densité de 17,3 spécialistes libéraux pour 100 000 habitants, soit une proportion inférieure à celle retrouvée dans le département, la région ou en France hexagonale (respectivement 34,6 ; 54,3 et 68,4). L’offre libérale de spécialistes se compose d’un chirurgien orthopédiste, d’un endocrinologue, d’un ophtalmologue, d’un radiologue et d’un médecin rééducateur.

Au 1er janvier 2016, 11 chirurgiens-dentistes libéraux étaient installés au sein du pays de La Châtre en Berry. Cela correspond à une densité de 38,0 chirurgiens-dentistes pour 100 000 habitants, proportion semblable à la région (39,4) mais supérieure à celle retrouvée au niveau du département (31,1) et inférieure à celle de la France hexagonale (53,4). Le territoire compte 42 infirmiers libéraux, soit une densité de 145,1 pour 100 000 habitants. Cette proportion est semblable à celle observée dans l’Indre (147,7), supérieure à celle observée au niveau de la région (102,8) et inférieure à celle observée en France hexagonale (174,3).

Les masseurs kinésithérapeutes sont 20 à exercer en libéral au sein du pays de La Châtre en Berry, soit une densité de 69,1 pour 100 000 habitants. Cette proportion est comparable avec celle observée en région (67,6), supérieure au niveau du département (54,8) mais inférieure à celle du niveau national (104,1). 3 professionnels supplémentaires sont présents sur le territoire, travaillant comme salariés. Cela équivaut pour le pays à 23 masseurs-kinésithérapeutes pour une densité de 79,5 pour 100 000 habitants, densité comparable au département et à la région (respectivement 72,8 et 86,8) mais inférieure à celle du niveau national (131,1).

S’agissant des orthophonistes, 2 exercent en libéral sur le territoire au 1er janvier 2016, soit une densité de 6,9 pour 100 000 habitants. La densité pour les orthophonistes, tous modes d’exercice confondus, est donc de 6,9 pour 100 000 habitants sur le Pays, contre 16,7 pour le département, 30,1 pour la région et 37,2 pour la France hexagonale.

2A . Pour nos ainés

  • Portage de repas à domicile, produits issus de l'agriculture biologique, locale, à prix modique

  • Bureau communal d’aide aux relations administratives, fiscales, etc., sur Internet

  • Soutien médical gériatrique et maintien de la permanence de soins à l’hôpital de La Châtre

  • Réaménagement du centre-ville, rues et trottoirs, facilitant le déplacement des personnes à mobilité réduite" et des poussettes

  • Sécuriser les déplacements piétonniers, entretenir l’état et la propreté des trottoirs et des lieux publics

  • Augmenter le réseau, les circuits et les horaires du minibus gratuit (centre ville et cœur de ville) Il faudrait que ce minibus concerne les personnes des HLM haut rue Nationale, haut route de Neuvy pour les marchés du jeudi matin et du samedi, l'hôpital, le centre -ville

  • Aménager des espaces verts

  • Rénover des logements spécialement adaptés aux personnes âgées au cœur de la ville.

  • Mesure immédiate : mettre à plat le projet de résidence senior avec le promoteur et la CDC

 

2B. Développer une offre d’accueil et d’activités à destination des familles, des jeunes enfants et des nouveaux habitants

  • Ouverture d’un centre de loisirs

  • Programmation culturelle spécifique pour le jeune public

  • Information active sur les services aux habitants

  • Réunion annuelle des nouveaux habitants

  • Accroître l’approvisionnement des cantines en alimentation bio, locale, équitable : pour que nos enfants et nos anciens bénéficient d’une alimentation saine et de qualité, grâce à l’installation de maraîchers, d’une conserverie et cuisine centrale municipale qui soutiennent l’agriculture de notre territoire

  • Renégocier le contrat avec la SOGERES dans cette optique

  • Développer une recyclerie-ressourcerie : afin de récupérer, réparer er revendre des objets destinés à être jetés. Structurer une entreprise de réinsertion pourvoyeuse d’emplois et de solidarité.

  • Proposer un accompagnement des jeunes parents pour se passer des couches jetables et des petits pots industriels, tout en faisant des économies.

  • Planter un arbre d’essence locale, pour chaque naissance et nouvel arrivant .

3B. culture , jeunesse, sports , vie associative, , action sociale

La vie associative est nourrie à la Châtre ; ce point fort doit être entretenu : cela suppose  :

-de bâtir et formuler un projet de territoire avec les acteurs associatifs et institutionnels partenaires

-de mettre en place une politique de la jeunesse au niveau municipal

-de plus travailler en réseau comme c’est le cas notamment au niveau culturel

- de travailler sur les complémentarités et la cohérence et notamment de favoriser le lien social

-de valoriser les initiatives locales des associations et les équipements présents sur la ville, même quand les bâtiments ont été transférés à la communauté de communes (petite enfance, MJCS)

 

Culture, jeunesse, sports :

Il y a lieu :

1. de clarifier les compétences effectives entre ville et communauté de communes et de définir ensemble les politiques que l’on souhaite mener :

-pour les bâtiments transférés à la communauté de communes, il est important de faire un diagnostic et proposer des solutions concernant l’exploitation et la maintenance, ce qui suppose la mise en place d’un service compétent à la communauté de communes : c’est une condition sine qua non de dégagement de marges de manœuvre pour des projets

-pour la petite enfance et la jeunesse : maison de la petite enfance, MJCS, établissements scolaires, prévention, partenariat CAF, CAS

-pour le sport : les objectifs et le périmètre de l’union sportive de la Châtre doivent être précisés sur le site internet de la ville ; L’USLC est un partenaire clef pour la prévention et l’éducation

 

 

Action sociale :

Le site internet de la ville de la Châtre fait apparaître un CCAS dont on ne voit guère la couleur : en fait, il s’agit d’une commission partenariale de distribution des aides dont le montant annuel s’élève à 25000 euros. Ses principales actions sont d'une part portage du colis ou repas pour les personnes âgées, d'autre part l'aide au permis de conduire dont environ une dizaine de jeunes bénéficie chaque année. 

La Châtre est dotée d’une CAS(circonscription d’action sociale ) du département .

La CAF tient une permanence hebdomadaire.

La Ville n’a pas de projet social sur son territoire alors qu’ outre les institutions publiques le tissu associatif est très actif : familles rurales, restau du cœur, secours populaire, secours catholique, emmaus, banque alimentaire.

Le travail en réseau a fait ses preuves, notamment pour l’accueil de familles syriennes et l’aide aux devoirs pour leurs enfants

Mesures immédiates et programme de mandature :

La ville provoquera la constitution d’ une commission extramunicipale d’action sociale , qui établira un diagnostic partagé (avec notamment un bilan des actions menées, notamment en matière d’aide à domicile) et produira d’ici fin 2020 , un programme d’action. Il devrait renforcer le contrat local de santé et prendre en compte son bilan d’étape.

La situation en terme de précarité énergétique sera analysée en lien avec le programme habiter mieux de l’ANAH et les opérateurs spécialisés.

Ce diagnostic prendra en compte la situation en milieu scolaire, comme en matière de psychiatrie.

 

 

4B. Maintenir la permanence des soins à La Châtre

- Garantir un service public d'accès aux soins

La régulation médicale par le 15 (depuis 2008), permettant au CH Châteauroux de capter la quasi-totalité des urgences de l’Indre, et la tarification à l’activité (dès 2004), instaurant une concurrence entre hôpitaux, ont mis en difficulté le service Médecine du centre hospitalier de La Châtre, qui a perdu récemment 12 de ses lits autorisés.

Le maire n'a pas de prérogative sur la carte sanitaire, mais peut faire pression auprès de l'Agence Régionale de Santé sur des prises de décisions.

 

Mettons l'ARS devant ses responsabilités afin d'obtenir :

1) La réouverture de la Permanence des soins pour toutes les venues non programmées (urgentes ou non)

2) L'orientation des "petites" urgences du "territoire" vers l’hôpital

3) La restauration d'une ligne de garde médicale

4) Des garanties en terme d’autonomie de gestion dans le GHT

 

Ces éléments pourraient faciliter le recrutement de praticiens et rendre à nouveau le CH plus attractif et plus proche de la population.

- Faire émerger une organisation sanitaire et médico-sociale concertée en zone rurale : la programmation des installations de maison de santé doit être concertée au niveau de la communauté de communes et du pays et ne pas générer de gaspillage des investissements publics avec des bâtiments aux coûts d’exploitation insupportable.

- Développer les actions de prévention des politiques de santé : auprès des jeunes , dans les écoles, avec les professionnels de santé ; voir lutte contre le gaspillage alimentaire et la restauration collective

- Réduire la mortalité prématurée : voir ci-dessous portrait social dans le CLS (contrat local de santé du pays avec la région et l’ARS

5.B. Mettre en place une « Mutuelle ville » pour permettre à chacun et chacune un accès aux soins de qualité

  1. Un environnement de qualité à préserver

3A. Retrouver une eau de qualité, en quantité : des inquiétudes légitimes sont nées….

Depuis le 1er janvier 2018, le traitement des eaux usées a été confié sous forme de délégation à la SAUR par le SIAAC, (syndicat intercommunal l’assainissement de l’agglomération de La Châtre) ( délibération du 13 décembre 2017). L’information nous est parvenue par courrier individuel , dans notre boite à lettre… signée par Mr Bruno Villatte, le président du SIAAC.

Ainsi , aujourd’hui encore , notre eau potable est toujours en régie municipale

Notre vision du service de l’eau

L’eau n’est pas un bien de consommation comme les autres. Ce n’est pas une marchandise. C’est une ressource de la planète, menacée par l’activité humaine. Elle se raréfie, elle doit être protégée pour préserver la vie de toutes les espèces et les générations futures. En conséquence, la gestion du service doit demeurer dans le domaine public.

C’est aujourd’hui le cap qu’ont choisi ces dernières années de nombreuses collectivités comme Paris, Grenoble, Rouen, Montbéliard, Cherbourg, ou Argenton sur creuse en reprenant à leur compte la gestion de l’eau. Avec, à chaque fois, une baisse du prix de l’eau !

Les évolutions liées à la loi NOTRe d’Août 2015

Cette loi avait acté le transfert obligatoire au 1er janvier 2020 des compétences « eau et assainissement » à l’ensemble des communautés de communes .

Or, cette décision est reportée à janvier 2026 car la ville de La Châtre, comme les autres syndicats des eaux de la communauté de communes La Châtre Sainte Sévère, a exercé un pouvoir d’opposition légal au transfert obligatoire, la communauté de communes n’ayant pas adoptée cette compétence.



QUALITE ET PRIX DE L’EAU :

En l’état actuel, traitée au chlore, notre eau est jugée par les services préfectoraux : « de bonne qualité bactériologique » , bien que la situation ne se soit pas améliorée depuis 2007 .

Mais ce n’est pas le cas au niveau de la présence d’herbicide, la consommation faisant l’objet d’une recommandation de ne pas l’utiliser pour les nourrissons de moins de 6 mois ( Château d’eau Ville de La Châtre )

La situation écologique catastrophique est économiquement très pénalisante.

Le prix de l’eau est certes peu élevé, mais le service rendu est faible 

rendement : Alors que les recommandations sur cet indicateur sensible sont de 85%, notre taux de rendement (rapport entre l’eau produite et l’eau distribuée ) n’est que de 65 %. Il est très insuffisant et plus grave encore, il ne cesse de se dégrader ! Les compétences dévolues au service sont à renforcer.

Concrètement, c’est 35 % de l’eau traitée et mise en réseau au château d’eau qui s’évanouit dans la nature situation qui perdure est la conséquence d’absence d’un plan pluriannuel volontariste de rénovation de l’ensemble du réseau.

En effet, globalement il est ancien et donc fragile, les recommandations étant de le rénover par tranche, entièrement, tous les 70 ans.

Nous sommes le mauvais élève au regard de nos voisins, les Syndicats de La Couarde et de L’Igneraie ) et cette situation hypothèque une quelconque collaboration avec eux

RESSOURCE, PRODUCTION

La ville « importe » de l’eau. Notre point de captage assurant environ les ¾ de nos besoins , situé à la sortie de la ville en bordure de la Route de Châteauroux est vulnérable, car non protégé en cas de pollution externe. Les travaux à réaliser ont tardé et aujourd’hui seraient extrêmement coûteux.

Dans les périodes de sécheresse, la situation est tendue. Le Syndicat des eaux de La Couarde assure le complément à nos besoins ( La Châtre-Sud ).

Et la qualité des eaux est dégradée en période d’inondation.

Pour répondre à cette situation précaire, fruit d’un certain laxisme, de nombreuses études de forage ont été réalisés et n’ont pas abouti.

STOCKAGE, DISTRIBUTION

La ville dispose de 2 châteaux d’eau : Rue nationale alimenté par notre point de captage, Rue des Chevrions , directement alimenté par le SIE de La Couarde

La ville a la maîtrise de la quasi-totalité de son réseau ( 49 km)

Les travaux d’investissement conséquents réalisés ces dernières années ont essentiellement porté sur la modernisation du réseau à l’occasion de travaux importants en ville (voirie, installation du gaz, enfouissement de réseau, etc).

A défaut, Les travaux n’interviennent qu’en cas de fuite ou de panne de matériel. S’agissant du remplacement des conduites en plomb c’est enfin presque terminé.

Programme de mandature :

Notre ressource est précaire, les exigences liées aux évolutions climatiques de plus en plus fortes :

  • Améliorer le rendement du réseau (35% de pertes actuellement)

  • Protéger et Préserver la ressource

  • Coopérer avec les autorités sanitaires et les communes voisines

  • Investir fortement dans ce domaine en coopération avec les autorités compétentes

  1. Poursuivre activement l’amélioration de notre connaissance du réseau pour conduire des campagnes efficaces de recherche de fuite.

  2. Engager enfin un plan à moyen terme d’investissement pour améliorer notoirement le rendement et regagner le temps perdu.

  3. Être à l’initiative pour fédérer, mettre en synergie les syndicats des eaux voisins sur l’ensemble de la zone sud-est du département afin d’y renforcer les compétences du service public de l’eau en mutualisant des moyens humains et techniques, voire la ressource

  4. Installer durablement et efficacement notre régie municipale

 

3B. Tendre au « zéro déchets » à l’échelle de la ville

 

La gestion des déchets sur la commune de La Châtre

De quoi parle t-on ?

Les « déchets » regroupent tous les résidus d'une activité humaine : des déchets alimentaires, aux objets jetés à la poubelle ou divers apports en déchèteries (gravats, bois, déchets verts, etc.) en passant par tous les emballages cartons, bouteilles de verre, etc. Parmi tous ces déchets, on distingue deux catégories : les recyclables (emballages (sac jaune), verre, papier) et les ordures ménagères.

Que deviennent nos déchets ?

Les recyclables peuvent être revendus et réutilisés dans l'industrie agro-alimentaire : ils représentent donc une recette potentielle pour la collectivité.
A l'inverse, tout ce qui atterrit dans la poubelle grise à couvercle bordeaux (autrement dit « les ordures ménagères ») est enfoui à quelques km de La Châtre : au site d'enfouissement de Gournay.

Qui fait quoi ?

La «gestion et le traitement des déchets» est une compétence de la Communauté de Communes. C'est donc à cette échelle qu'est organisée la collecte des déchets, leur transport et leur traitement (par des prestataires extérieurs). Le « service environnement » fonctionne en régie et embauche 17 personnes : personnel administratif, agents de collecte et gardiens des deux déchèteries.

Point de vocabulaire : redevance ou taxe, quelle différence ?

Le fonctionnement du service est basé sur une « redevance d'ordures ménagères » (REOM) : chaque contribuable paye donc une facture qui est fonction du service proposé. La « redevance » est à bien distinguer de la « Taxe d'ordures ménagères » qui est elle, un pourcentage de la taxe foncière : et qui n'est donc pas forcément liée au service rendu.

Qu'est-ce qu'on paye ?

Le service environnement est soumis à la Taxe Générale sur les Activités Polluantes, la TGAP. Cette taxe était de 9€ par tonne en 1999, 16€ /T en 2018 et devrait passer à 31€/T en 2021 puis 65€/T en 2025. Soit une augmentation de charges de plus de 250 000€ par an si la production d'ordures ménagères reste constante.

Aujourd'hui, la facturation de chaque usager comprend : les charges fixes du service, le volume du bac et la fréquence de collecte. Pour la première fois depuis 2019, pour un même volume de bac, le tarif est le même entre particuliers et professionnels.

Quelques chiffres :

  • 85 000 tonnes : c'est la quantité de déchets enfouis à Gournay chaque année

  • 3 200 tonnes : c'est la quantité d'ordures ménagères produite en 2019 sur la CDC

  • 300 kg c'est la quantité moyenne de déchets produite par habitant et par an... 700kg si on
    ajoute les apports en déchèteries !

  • Entre 2002 et 2017 : une augmentation de plus de 1700 tonnes de déchets produits alors
    que la population baissait de 600 habitants sur la CDC


Osons la réduction de déchets !
Il est urgent d'agir : la poubelle déborde ! Le recyclage ne peut pas être LA solution, il nous faut d'abord absolument : réduire, réduire, réduire, réemployer, réparer et ensuite, recycler.
La réduction des déchets est l'affaire de tous : Etat, collectivités, industriels et citoyens. Nous pouvons tous agir, à notre échelle.


Des pistes d'action pour la ville :

  • lancer un défi « 10 familles Zéro déchets » : qui seraient accompagnées pendant un an, avec la CDC pour réduire drastiquement leur production de déchets et obtenir, à terme une réduction sur leur redevance. L'action pourrait être étendue à des « Commerces Zéro déchets »


  • S'inscrire dans un programme « Ville Zéro déchets » : plus d'une dizaine de villes de France se sont lancées, pourquoi pas nous ? Cette ambition permettrait de :

        • accompagner les professionnels et notamment les métiers de bouche, les cantines dans leur démarche de réduction des déchets : réflexion sur les types de contenants proposés, abolition des consommables plastiques (pailles, gobelets, etc.), optimisation des performances de tri par des aménagements simples, compostage voire
          lombricompostage, etc.

        • mettre en place des ateliers « réparation », « réemploi », « échanges », pour éviter
          l'achat d'objets qui souvent ne servent qu'une fois

        • créer une ressourcerie (par exemple à proximité d'Emmaus) afin de réparer les objets
          amenés en déchetterie. La ressourcerie permettrait à termes, de créer des emplois (ex. de la ressourcerie OSE au Blanc : 12 emplois et une récente reconnaissance nationale :
          https://www.lanouvellerepublique.fr/le-blanc/un-prix-national-pour-l-atelier-d- insertion-blancois-ose-recyclage)

        • Proposer des actions de sensibilisation au tri sélectif, à la réduction des déchets et du gaspillage alimentaire (lombricompostage, permaculture, etc)

        • Créer en partenariat avec les associations concernées une épicerie/restaurant solidaire pour aider les personnes et les familles en difficulté

 

 

3C. Créer une trame verte dans la ville ; connaître et favoriser la biodiversité : lutter contre le changement climatique

La Ville de la Châtre comprend une ZNIEFF le long de l’Indre , qui est par ailleurs une promenade fréquentée.

L’Indre (Nord -Sud ) et la Couarde structurent une trame verte et bleue  ; plusieurs GR passent en ville ; on a donc un formidable atout en terme de qualité de vie, de circulations douces, de tourisme et de préservation de la biodiversité et du paysage.

Par ailleurs, le département de l’Indre subit aussi les conséquences du changement climatique. Les manifestations récentes les plus évidentes ont été :

-Les sécheresses de plus en plus fréquentes ces dernières années : étés 2016, 2017, 2018 et 2019

-Les épisodes pluvieux intenses : mai/juin 2018 ; et inondations : juin 2016, janvier 2018

-Les canicules : juillet 2018 et 2019.

Nous proposons de prendre urgemment des mesures permettant d’y faire face.

 

  • Mieux gérer et préserver la ressource en eau – gérer les eaux pluviales :

Quelques solutions :

- Réduire l’imperméabilisation des sols et favoriser l’infiltration (mesure1): cette technique d’aménagement consiste à favoriser l’infiltration des eaux de pluie dans le sol, au plus près de la surface qui reçoit les précipitations.

Pour cela, les surfaces imperméables urbaines doivent être minimisées, les aménagements repensés pour éviter l’usage du béton et du bitume. La ville et la communauté de communes doivent emparer des techniques de désimperméabilisation des sols et exiger leur mise en œuvre dans la formulation de leurs marchés publics. De leur côté, les architectes-urbanistes et les entreprises du BTP doivent être en mesure de proposer des solutions techniques déjà existantes (ex : pavés drainants, ...) favorisant l’infiltration.

 

  • Faire connaître et favoriser la biodiversité présente sur la commune

Mettre en place un atlas de la biodiversité communale (ABC) avec Indre Nature et établir en 2021 un plan d’action sur la mandature

Développer la végétalisation (parcs, zones refuges, trottoirs fleuris, …) avec des espèces indigènes . La présence de végétaux permet à la faune, insectes, oiseaux, lézards, de se nourrir, se cacher, nidifier. Offrir et protéger des gîtes pour la faune sauvage. Développer l’installation de nids à oiseaux et de gîtes à chauves-souris. La présence de multiples espèces permet de générer un équilibre entre espèces et de maîtriser le développement des espèces posant problème (ex : les moustiques)

 

  • Favoriser l’utilisation des espaces verts par diverses implantations de mobilier urbain (bancs publics, jeux, etc.).

  • Installer une activité de production maraîchère biologique, suffisante pour alimenter les cantines scolaires, le portage de repas à domicile et l’hôpital de La Châtre. Favoriser l’installation de maraîchers et d’arboriculteurs et de nouveaux agriculteurs et agricultrices dans et en périphérie de la ville.

  • Valoriser et soutenir les jardins familiaux de La Châtre

  • Mener des actions de verdissement de la ville sur les bâtiment publics et encourager les particuliers (lutte contre les pollutions et les îlots de chaleur )

  • protéger et étendre les espaces naturels remarquables : protéger et valoriser les espaces remarquables déjà identifiés : ZNIEFF au bord de l’Indre. Réaliser des inventaires bocagers de la commune pour identifier le bocage à protéger prioritairement dans le cadre des règlements d’urbanisme. Protéger les zones humides et les milieux aquatiques (tC) Outre leur rôle de régulation hydraulique les zones humides sont des milieux riches en biodiversité spécifique.

  • Eduquer, sensibiliser la population à la nature ; protéger les chemins ruraux avec la communauté de communes

  • Lutter contre les décharges sauvages Elles enlaidissent le paysage et sont sources de pollution parfois graves.

  • Limiter l’éclairage nocturne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4.démocratie ouverte et gestion rigoureuse : nos valeurs , nos engagements

 

4A. Un lien renouvelé entre les élus et les habitants

Site internet ville : le site doit référencer les événements ; actualiser les présentations de manière transparente (cf exemple PLU)

Journal : il est prévu la mise en place d’un journal régulier (tous les mois ou deux mois) très simple et informatif

Site internet com CO ?: la collectivité la plus étoffée et dont les actes sont très impactants pour la Ville a le système d’information du public le plus faible

La nouvelle équipe municipale entend se mettre véritablement à l’écoute des citoyens, des entreprises et des associations, en créant des commissions extra-municipales thématiques, où des conseillers municipaux seront présents et à l’écoute, pour permettre un exposé direct des problèmes à étudier, une recherche commune de solutions et de les concrétiser, une politique partenariale avec les associations.

Les dossiers prioritaires feront l’objet d’approches partenariales systématiques : que ce soit dans le cadre institutionnel prévu (ex : prévention de la délinquance, ou comités de pilotage de projets-PLU, centre-ville, projets répertoriés dans le CRST, insertion par l’économique, OPAH…) ou pour coconstruire les projets(placé du marché, atlas de la biodiversité).

 

Le collectif reprend à son compte :

- le Pacte de la transition et ses trois principes .

Principe A : Sensibilisation et formation à la transition : Impulser et soutenir des actions de sensibilisation et de formation sur la transition auprès de différents publics : élu·es, agent·es territoriaux, jeunes, habitant·es, acteurs économiques, etc.

 

Principe B : Co-construction des politiques locales : Engager un processus de construction collective de politiques locales, en associant élu·es, citoyen·nes, agent·es et représentant·es des acteurs locaux, notamment pour la mise en œuvre et le suivi des engagements.

Principe C : Intégration des impacts à long terme et de l’urgence climatique et sociale : Pour répondre à l'urgence climatique et sociale, intégrer des critères environnementaux et sociaux, ainsi que les impacts à long terme décisifs dans les arbitrages des projets locaux et dans l’organisation de la commune et ses groupements.

 

- la démarche de démocratie ouverte et permanente et ses dix principes qui fondent notre approche d’une démocratie ouverte, qui se pratique dans la permanence et pas seulement pour les élections :

1. Des élus qui font face, qui actent la nécessité de transformer la démocratie

2. Des changement de postures

3. La participation et la coopération comme principes permanents

4. Une nouvelle alliance féconde entre corps intermédiaires, citoyens et représentants

5. Une éducation permanente à la citoyenneté et au pouvoir d’agir

6. Une démocratie de la contribution et de la délibération

7. Pouvoir de décider et pouvoir d’agir

8. Une démocratie qui s’ancre dans le territoire et la proximité réinventée

9. Evaluer, un acte démocratique

10.L’élargissement constant du cercle des participants

 

 

Quelques préconisations :

Aller regarder ailleurs, cela vaut le coup !

Raisonner contrat avec les citoyens

Penser de véritables expérimentations

Avancer pas à pas

Rien n’est acquis, rester en veille.

On ne change pas le monde sans les gens

 

4B.Une gestion rigoureuse, ouverte sur son territoire de la ville

Contexte :

La situation d’endettement de la ville n’est pas très bonne : on peut s’étonner de son niveau alors que de nombreux transferts de compétences ont eu lieu à la communauté de communes. Certes les charges de centralité pèsent de telle sorte qu’il n’est pas nécessairement pertinent de se comparer à la moyenne de la strate de collectivités. Nous sommes sous-préfecture et disposons de services qui servent bien au-delà des limites communales ; ils ont fait l’objet de transferts de compétences pour nombre d’entre eux (petite enfance encore récemment) .

La communauté de communes a ainsi en responsabilité les équipements et services suivants : piscine, petite enfance, gestion des ordures ménagères, office du tourisme, maison des jeunes, de la culture et des savoirs , portage des bâtiments industriels et zones artisanales et bien sûr abattoir .

Or la situation de certains services est mauvaise : il nous faut donc mettre à plat la question de la modernisation de la piscine et de l’impact de la situation de l’abattoir sur les finances intercommunales et les capacités d’investissement sur le territoire . Et travailler en commun sur la question de l’eau.

Il faudra donc en début de mandat se projeter sans tabou, ouvrir les comptes des dépenses « économiques » sur des zones périphériques et commander une simulation de gestion prévisionnelle au niveau de la communauté de communes.

 

Il ne faut pas sacrifier les potentiels et atouts du territoire(environnement, culture et tourisme ) au nom d’une gestion et d’une approche du développement économique à courte vue sinon dépensière , et d’un héritage de dossiers mal ficelés ou d’une mauvaise gestion.

Quant aux services publics, c’est évidemment un travail coopératif avec une mobilisation de tous, qui paiera ; nous devons éviter du chacun pour soi, notamment en matière scolaire ou de santé.

 

Orientations :

Le collectif est uni par des valeurs fortes d’honnêteté, de partage, de coopération , de refus de gaspillage des fonds publics.

Il entend avoir recours aux meilleures compétences pour relever les défis qui se posent à la Châtre.

Il a pris connaissance des rapports de la CRC, s’étonne de la permanence de défauts de pilotage et de gestion , et s’inquiète pour l’avenir de la CDC dont le poids économique et dans la gestion des services du pôle urbain de la Châtre.

 

Il n’est pas admissible de ne pas être en mesure de produire des états du personnel conformes, de continuer à ne pas évaluer les besoins d’investissement correctement, de ne pas respecter les principes de mise en concurrence dans les marchés et les procédures de rattachement des dépenses à l’exercice et de conventionnement avec les associations.

Il nous faudra très vite mesurer les conséquences pour note pôle urbain de la pause annoncée dans les investissements de la communauté de communes.

 

Programme de mandature et mesures immédiates:

Le DOB 2020 a été présenté lors du dernier CM ; le compte de gestion de 2019 doit être établi par le comptable public pour le 15 mars .

Il convient de travailler sur le budget en mettant en place une commission des finances et de lancer en parallèle une analyse financière actualisée de la commune.

Il faut faire de même côté CDC en intégrant bien évidemment une prospective ;

 

Il faudra choisir les investissements porteurs d’avenir sur la mandature , ce qui compte-tenu de notre connaissance des dossiers suppose de travailler y compris sur l’amélioration de bâtiments publics récents !

Nous présenterons donc un programme complet (diagnostic et plan d’action) des bâtiments publics communaux et intercommunaux à la région, l’ADEME et la banque des territoires portant préconisation de travaux d’économies d’énergie pour une exploitation économe des deniers publics et favorable au développement économique.

 

 

4C.Une animation territoriale solidaire et active : un travail en cohérence et en partenariat pour plus d’efficacité et de lisibilité

La Communauté de communes de La Châtre Sainte Sévère compte 30 communes et 17 000 habitants. Elle embauche 70 personnes et gère les compétences de développement économique, santé (maisons médicales), gestion des déchets, enfance et jeunesse (MJCS et maison de la petite enfance), tourisme, et urbanisme (PLUi en cours). Pour ce qui est de la compétence sport, les choses sont plus confuses : la piscine et le gymnase Fouchet sont gérés par la CDC alors que le gymnase Garnier et la salle de tennis dépendent de la ville. La compétence de gestion de l'abattoir a été abandonnée au 31 décembre 2019.

Le Pays de La Châtre en Berry lui, regroupe 51 communes et représente environ 30 000 habitants. Il embauche 4 salariés qui travaillent en mode projet sur des missions diverses et variées dans le temps : crédits européens, CLS, SCOT, OPAH habiter mieux, PAT, et coportage du projet de PNR avec le Pays du Berry Saint Amandois et du COT ENR .

 

Constat et orientations :

L’information sur la communauté de communes est déficiente et peu accessible.

Si les documents concernant le SCOT sont accessibles sur le site du pays , ceux concernant le PLUI par exemple ne sont pas directement disponibles(le site de la communauté de communes la Châtre Sainte Sévère  est inexistant ) .

Le syndicat du pays rend des services importants, donne une information correcte sur son site, mais son action doit être mieux relayé dans les trois communautés de communes qui ont un destin commun, mais attendent aussi de la ville de la Châtre qu’elle remplisse ses obligations pour plus de solidarité .

La Ville de la Châtre est au cœur de démarches intercommunales et territoriales ; elle se doit de les porter activement et de se montrer solidaire de son territoire.

Pour cela, il faut remettre à plat la question de l’eau et de l’assainissement dans notre ville et mieux définir les compétences de l’intercommunalité.

 

Programme de mandature et mesures immédiates :

Il nous reviendra dès le début de mandature :

- de revisiter les actions proposées au CRST . Et de s’appuyer sur nos partenaires pour favoriser la transition dans l’agriculture et préserver un élevage de qualité , dans le respect du bocage et de la nature, de la qualité des ressources en eau et du bien-être animal.

-de s’appuyer sur l’arrêt du SCOT en octobre 2019 pour engager avec les 2 autres communautés de communes du pays et le pays des programmes d’action opérationnels portés sur la base des objectifs retenus dans le document d’orientation et d’objectifs (DOO) pour les rendre effectifs et visible (exemples politique cohérente sur les zones artisanales et industrielles, limitation de l’implantation des grandes surfaces, réhabilitation des centres bourgs, faire de l’environnement, du paysage et du patrimoine et du tourisme un axe stratégique commun.

 

La Ville de la Châtre doit prendre ses responsabilités, notamment dans l’animation de l’OPAH habiter mieux sur son territoire.

 

Nous entendons promouvoir la transition énergétique et notamment la sobriété et l’efficacité énergétique au niveau intercommunal , notamment dans l’habitat et en particulier les bâtiments publics.

Aussi proposerons-nous le recrutement d’un économe de flux au niveau intercommunal : ce type de poste qui prolonge l’action des conseillers en économies partagés est un investissement d’avenir et constitue un poste de fonctionnement dont le retour sur investissement est rapide.

 

Nous proposerons à la communauté de communes de s’ engager dans un contrat de transition écologique (CTE), à l’image de ce qui est en cours à Berry grand sud .

Nous auditionnerons le chef de projet et les élus sur l’intérêt de cette contractualisation avec l’état, la région, l’ADEME et la banque des territoires .

Nous relaierons dans la commune et la communauté de communes le projet de PAT (plan alimentaire territorial).

Nous nous appuierons sur le COT ENR qui embrasse le territoire des deux pays embarqués dans le projet de PNR Boischaut sud pour développer un plan ambitieux de transition énergétique

Pour le projet de PNR, dont l’étude préliminaire fait l’objet en avril d’une délibération du Conseil régional avant arrêté du préfet pour la poursuite du long chemin vers sa possible création , nous porterons et soutiendrons au sein du pays et de la communauté de communes des démarches de préfiguration : observatoire du bocage (idée portée par l’ADAR en 2016) , coalition entretien-préservation-valorisation du bocage dans le cadre COP régional.

C’est dans cet esprit que nous abordons le SCOT porté par le pays : il nous faut décliner des projets opérationnels solidaires au niveau du pays, bien relayés par les administrations de la ville et des communauté de communes .

 

 

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